Népal : regard sur le peuple Tamang
Photographies © Vincent Lecomte / Agence Gamma
Le peuple Tamang est une communauté méconnue vivant à haute altitude, au cœur de l’Himalaya. Au travers de portraits d’enfants, d’hommes et de femmes appartenant à ce groupe ethnique au mode de vie encore traditionnel, cette série photographique est un voyage à la rencontre des népalais du monde rural profond et encore "déconnecté".
Les Tamang vivent hors du monde, dans des villages perchés entre 2500 et 5000 mètres d’altitude. Leurs maisons entièrement construites en bois et en pierres s'entassent dans de petits hameaux entourés de terrasses agricoles vertigineuses. Nombre de ces villages, cernées de sommets enneigés qui culminent à plus de 7000 mètres, ne sont accessibles qu’à pieds, par des pistes millénaires qu'il faut parcourir pendant plusieurs jours avec son sac à dos pour aller à la rencontre des habitants. Les Tamang vivent sans eau courante et vont chercher l'eau au puits ou à la rivière. Ils n’ont qu’un accès très limité à l’électricité et vivent paisiblement dans un moyen-âge agraire qui se prolonge indéfiniment. Les enfants parcourent des dizaines de kilomètres par semaine pour aller à l'école ( quand il y a une école ), s'ils ne sont pas en train de travailler aux champs avec leurs parents et leurs grands parents. Depuis toujours, la communauté Tamang vit essentiellement de ses productions agricoles locales ( maïs, lentilles, pommes de terre, viande de yak et de buffle principalement ).
La population de cette communauté peu visitée est estimée à un million et demi. Ils parlent le Tamang, un ensemble de dialectes tibéto-birmanes. Leur culture est d’affinité tibétaine, comme en atteste la présence de stupas et de chorten bouddhiques le long des sentiers. Ces monuments sont ornés de drapeaux tibétains, et, au passage des cols, il est de rigueur de nouer un drapeau tibétain à un rocher ou un arbre pour se préserver des esprits négatifs de la montagne.
Cette série a été réalisée au Népal dans les régions du Tamang, du Langtang et de Gosaikund ( au nord de Kathmandou ), et plus précisément dans les villages de Gatlang, Thuman, Tatopani, Chilime, Brimdang, Naghtali Ghyang, Chyamki, Langtang, Kyangin Gompa et Thulo Shyaphru. Ces villages sont accessibles à pied en suivant des itinéraires de trek connus sous le nom de « Tamang Heritage Trail » et de « Langtang Gosaikund Helambu Trail ». L
La région du Tamang a été durement touchée par le séisme d’avril 2015, certains villages ayant été partiellement voire entièrement détruits. Cette série est à la fois un document sur un monde perdu, et un hommage à ce peuple des neiges, un peuple insoumis au monde occidental mais tributaire des aléas sismiques dans une région à haut risque.
Les Tamang vivent hors du monde, dans des villages perchés entre 2500 et 5000 mètres d’altitude. Leurs maisons entièrement construites en bois et en pierres s'entassent dans de petits hameaux entourés de terrasses agricoles vertigineuses. Nombre de ces villages, cernées de sommets enneigés qui culminent à plus de 7000 mètres, ne sont accessibles qu’à pieds, par des pistes millénaires qu'il faut parcourir pendant plusieurs jours avec son sac à dos pour aller à la rencontre des habitants. Les Tamang vivent sans eau courante et vont chercher l'eau au puits ou à la rivière. Ils n’ont qu’un accès très limité à l’électricité et vivent paisiblement dans un moyen-âge agraire qui se prolonge indéfiniment. Les enfants parcourent des dizaines de kilomètres par semaine pour aller à l'école ( quand il y a une école ), s'ils ne sont pas en train de travailler aux champs avec leurs parents et leurs grands parents. Depuis toujours, la communauté Tamang vit essentiellement de ses productions agricoles locales ( maïs, lentilles, pommes de terre, viande de yak et de buffle principalement ).
La population de cette communauté peu visitée est estimée à un million et demi. Ils parlent le Tamang, un ensemble de dialectes tibéto-birmanes. Leur culture est d’affinité tibétaine, comme en atteste la présence de stupas et de chorten bouddhiques le long des sentiers. Ces monuments sont ornés de drapeaux tibétains, et, au passage des cols, il est de rigueur de nouer un drapeau tibétain à un rocher ou un arbre pour se préserver des esprits négatifs de la montagne.
Cette série a été réalisée au Népal dans les régions du Tamang, du Langtang et de Gosaikund ( au nord de Kathmandou ), et plus précisément dans les villages de Gatlang, Thuman, Tatopani, Chilime, Brimdang, Naghtali Ghyang, Chyamki, Langtang, Kyangin Gompa et Thulo Shyaphru. Ces villages sont accessibles à pied en suivant des itinéraires de trek connus sous le nom de « Tamang Heritage Trail » et de « Langtang Gosaikund Helambu Trail ». L
La région du Tamang a été durement touchée par le séisme d’avril 2015, certains villages ayant été partiellement voire entièrement détruits. Cette série est à la fois un document sur un monde perdu, et un hommage à ce peuple des neiges, un peuple insoumis au monde occidental mais tributaire des aléas sismiques dans une région à haut risque.
L'intérieur d'une maison népalaise (aux murs percés de trous). Un thé au beurre de yak chauffe lentement sur un vieux poêle, tandis qu'une enfant se réchauffe, tenant une fleur de rhododendron géant ( fleur nationale du Népal). Etre accueilli par une famille de paysans ne parlant pratiquement pas l'anglais, et goutter à la nuit népalaise à 3500 mètres d'altitude est une expérience inoubliable pour tout voyageur en quête d'Ailleurs.
Portrait d’une fillette Tamang photographiée au rez-de-chaussée de sa maison. Dans la communauté Tamang, les bêtes sont abritées au rez-de-chaussée des maisons, et les familles vivent à l’étage, comme au moyen-âge dans certains pays « développés » : la chaleur animale chauffe le foyer familial. Ecologique et durable !
Habitants de la communauté Tamang dans la région de Gatlang et dans la vallée du Langtang,
à cette époque paisible, insouciante et prospère d'avant le grand séisme d'avril 2015 et ses répliques.
à cette époque paisible, insouciante et prospère d'avant le grand séisme d'avril 2015 et ses répliques.
Paysage himalayen typique de la région, avec son sommet enneigé, son chorten (stupa bouddhique tibétaine) et ses drapeaux de prières tibétains. Les sommets aperçus sont ceux du Langtang Lirung (à droite, 7245 m) et du Langtang II (à gauche, 6541 m), dans le massif du Langtang. Photographie prise depuis le petit sanctuaire bouddhiste de Parvarti Kund, au dessus du village de Gatlang.
Femmes de Gatlang, dont l'une portant des bijoux traditionnels Tamang, des
boucles d’oreilles rondes de très grande taille caractéristiques de l’artisanat
local ( bijoux en laiton, cuivre ou argent incrusté de turquoise ).
boucles d’oreilles rondes de très grande taille caractéristiques de l’artisanat
local ( bijoux en laiton, cuivre ou argent incrusté de turquoise ).
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